Elle est magique… mais surtout très pratique !
D’ores et déjà acceptée chez près de 200 000 commerçants, la carte bancaire (CB) sans contact commence à s’imposer en France. Elle est réservée aux petits achats de la vie quotidienne jusqu’à 20€.
Avec cette carte nouvelle génération, vous n’avez plus besoin NI de l’insérer, NI de composer de code confidentiel. Pour régler vos achats, il suffit d’approcher votre carte à 3 ou 4 cm du terminal de paiement du commerçant. En moins d’une seconde, c’est payé !
La petite facturette est toujours de mise, pour suivre ses comptes à la trace.
Oui mais, elle ne semble pas encore très sûre….
Comme souvent pour les dernières technologies, dans les premières versions, il existe des failles. Et celle de la CB sans contact est majeure !!!!
En effet, en avril 2014, la Commission Nationale pour l’Informatique et les Libertés (CNIL) a mis en garde contre un possible piratage des données de la carte bancaire à distance par un simple… téléphone mobile. Oui, dans un rayon de 15 mètres, les données de votre carte sont piratables. C’est plus qu’embêtant !
D’autre part, en cas de vol, l’utilisateur pourrait multiplier les utilisations inférieures à 20 euros avant sa mise en opposition.
La technique n’est donc pas encore au point. Or, plus de 18 millions de cartes portant le symbole ci-contre, et donc dotée de la technologie du paiement à distance, sont déjà en circulation ! Devant les plaintes de certains clients n’ayant pas demandé ce service, de nombreux établissements bancaires proposent d’enlever gratuitement cette option.
Vous le voyez, la carte bancaire sans contact a encore des progrès à faire pour inspirer confiance…
Les conseils de l’Expert Financier
« Jetez un œil à votre carte bancaire. Si vous repérez le symbole en question, demandez à votre banque de vous changer de carte et de vous ôter cette option. Le progrès attendra. Quand la technologie sera au point, vous pourrez envisager de passer à la carte bancaire sans contact. Pas avant : vous ne pouvez mettre en péril votre budget. »
Par François Zerhat