La vie est marquée par une succession d’évènements heureux (mariage, naissance …) mais aussi parfois malheureux (maladie, décès…). Le décès du conjoint fait partie de ces moments malheureux difficiles à gérer. Alors comment veufs et veuves font-ils face au décès de leur conjoint ? Ce lien conjugal perdu est-il à jamais irremplaçable ?
Surmonter la séparation
Le décès du conjoint amène en général à s’interroger sur soi et à transformer ses rapports et ses relations avec les autres. Tristesse, colère, déni, révolte ou encore dépression, tout à chacun a sa propre façon de surmonter une telle séparation. Le plus dur est de savoir comment réorganiser sa vie après le décès de son conjoint : trouver un nouvel objectif à sa propre vie, trouver de nouvelles occupations et bénéficier du soutien de ses proches.
Le temps de l’apaisement
La période de deuil est très souvent associée à la recherche d’une explication. C’est une façon de limiter sa propre souffrance. Ainsi, vous ferez peut-être partie de ceux qui tentent de relativiser en vous disant que vous n’êtes pas la seule personne à vous retrouver dans cette situation.
Trouver de nouvelles occupations
La disparition du conjoint entraîne automatiquement une déstructuration de son quotidien, il faut de nouveau savoir comment occuper ses journées sans l’autre. S’occuper reste encore le meilleur moyen pour détourner son esprit de pensées douloureuses. Le défi du veuvage reste de trouver une nouvelle signification à votre propre existence. Les activités pour personnes âgées ne manquent pas quel que soit votre lieu d’habitation. Si vous ne faites pas encore partie d’une association de loisirs pour seniors ou d’un club de sports dédiés aux seniors, c’est le moment de rejoindre une telle structure.
Le soutien des proches
Suite à ce décès, la présence de vos proches, enfants, amis ou encore voisins sera des plus importantes. Ils pourront vous aider en vous encourageant à sortir ou à vous engager dans de nouvelles activités par exemple. Ils pourront aussi être la source de sollicitations, en vous demandant de garder vos petits-enfants ou d’aider pour des travaux notamment. Ce soutien vous empêchera de déprimer et surtout de vous replier sur vous-même. En dehors de votre entourage, il existe également des associations et des centres qui soutiennent les personnes touchées par un deuil. De la même façon, les hôpitaux disposent de cellules psychologiques appropriées qui pourront vous aider si besoin.
Une nouvelle relation avec le défunt
Par le souvenir et la mémoire, votre conjoint ne disparaît pas. C’est un nouveau rapport qui s’établit avec le défunt. Le souvenir peut apaiser la souffrance mais il faut savoir maîtriser ses souvenirs pour ne pas non plus vivre uniquement à travers eux. Il faut également savoir profiter des années qu’il vous reste à vivre.