Les Français restent réticents à l’usage d’un générique. Les raisons : la peur d’une efficacité moindre et la crainte relative à la qualité du médicament. Générique, je tente ? Le Guide retraite répond oui !
Selon une étude de l’Ifop d’octobre 2012, seuls 57% des Français interrogés accepteraient un médicament générique conseillé par leur médecin ou leur pharmacien. 9% refuseraient pour n’accepter que le « princeps », c’est-à-dire le médicament d’origine. Pourtant, les médicaments génériques permettent de bénéficier des mêmes effets à moindre coût.
Princeps, générique : quelle différence ?
Direction le Code de la Santé publique pour une définition légale du générique dont la « composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études appropriées ».
BON A SAVOIR Le médicament générique ne se justifie pas systématiquement, notamment pour les médicaments dit « à marge thérapeutique étroite ».
Les médicaments génériques utilisent une molécule tombée dans le domaine public. Sans être une copie conforme du médicament d’origine, ils sont, selon l’Académie de médecine, soumis aux mêmes degrés d’exigence et de qualité. Le médicament générique hérite donc d’une molécule qui a fait l’objet de longues recherches et d’essais thérapeutiques, en plus d’un historique d’usage auprès des patients.
LA BONNE IDEE Un moteur de recherche pour connaître le médicament « princeps » de votre générique : http://www.kelmed.fr/ et http://www.vidal.fr/fiches-medicaments
Générique, j’accepte ou je refuse ?
Si les médicaments génériques s’inscrivent dans un effort de l’Assurance Maladie pour réduire son déficit, en aucun cas votre médecin ne vous le prescrira pour cette raison. De manière générale, ils remplacent sans problème votre traitement habituel. A la marge, des personnes peuvent présenter des intolérances ou un moindre effet thérapeutique.
Lors de la prescription, votre médecin traitant comme un spécialiste peut inscrire la mention NS, pour « non substituable », ce qui indique que le traitement ne peut intégrer de générique. Dans le cas contraire, en absence du « NS », votre pharmacien vous proposera automatiquement un générique.
BON A SAVOIR Refuser un générique n’est pas sans conséquence financière : vous ne bénéficierez pas du tiers payant…
LIEN EN SAVOIR PLUS
• Le rapport de l’Académie de médecine http://goo.gl/1ZL4x
• AMELIE – Le point sur le tiers payant http://goo.gl/pUdQf
• L’étude Ifop, octobre 2012 http://goo.gl/Mieoi
