Présidentielles : quelles sont les attentes des seniors ?

présidentielles 2017 Seniors

Le 7 mai 2017, les Français ont désigné Emmanuel Macron comme Président de la République. Particulièrement impliqués à chaque élection et très peu abstentionnistes, les seniors et les retraités ont largement participé au suffrage. Mais ils sont en retour à la fois méfiants et exigeants pour les 5 prochaines années, avec des revendications aussi fermes que légitimes. Mon Guide Retraite compile les (nombreux) chantiers à engager.

Impliqués mais oubliés…

Les seniors sont écœurés, comme une majorité de Français, par le non-respect des promesses « lancées » par les derniers Présidents de la République. En outre, durant toute la campagne, ils se sont sentis tenus à l’écart des programmes des candidats, alors qu’ils votent toujours en masse, à près de 80 % pour la présidentielle 2017, et sont donc particulièrement légitimes pour réclamer du changement !

C’est d’autant plus vrai que près de 10 % des 16 millions de retraités en France vivent sous le seuil de pauvreté, soit 1008 euros par mois pour une personne seule. Après la période d’activité, c’est malheureusement la précarité auxquels les néo-retraités sont confrontés. Et leur situation peut rapidement empirer.

Ce n’est pas sous la précédente mandature que la situation s’est améliorée puisque depuis 2012, le pouvoir d’achat des retraités n’en finit pas de baisser.

Pourtant, cette population impliquée, informée et plus que jamais moteur de l’économie mérite mieux que cela !

Ce que veulent les seniors…

« Les seniors ? Pfffff ! Ils ont du patrimoine, de l’épargne… pas nous ! », « On a déjà du mal à régler nos charges, nos impôts, on ne va pas en plus payer encore plus pour leurs pensions de retraite ! ». Voilà ce que l’on entend souvent et qui procure aux retraités cette aigreur, cette impression d’être incompris au sein de la population française.

Oui, leur pouvoir d’achat est toujours supérieur à celui de la population globale. Mais non, les seniors et les retraités ne sont pas des privilégiés. Ils sont ainsi particulièrement fragiles face aux dépenses de santé dont ils sont, tout naturellement, les premiers « consommateurs ».

Ainsi, le décret du 23 mars 2017 encadrant les tarifs des complémentaires santé après le départ à la retraite d’un salarié est au final très pénalisant. Certes, les tarifs des assurés retraités sont « intouchables » pendant 3 ans, mais après, l’organisme assureur peut très bien décider d’une augmentation des cotisations. Cette mesure doit donc être revue et, si le texte actuel était conservé, un crédit d’impôt devrait être mis en place afin de compenser cette potentielle inflation du coût des complémentaires.

L’autre mesure tant attendue est la revalorisation régulière des retraites, au 1er janvier de chaque année, indexée sur les salaires. Depuis 4 ans, aucun coup de pouce n’a été consenti par les pouvoirs publics. Les retraites sont totalement gelées, figées. Cela ne peut plus durer, d’autant plus que la reprise économique, même encore faible et incertaine, autorise désormais à « lâcher du lest » pour les retraites. Les salaires recommencent à être revalorisés, pourquoi pas les pensions ? !

De plus, sans sombrer dans le « c’était mieux avant », il paraîtrait logique de rétablir la demi-part fiscale pour les personnes en situation de veuvage, définitivement supprimée en 2014… et accompagnée à l’époque d’une fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions des retraités ayant eu au moins trois enfants ! Une vraie double peine. La suppression de cette « demi-part des veuves » a concerné 3 millions de foyers et entraîné une augmentation d’impôts chez les deux tiers d’entre eux. Un rétablissement de cet avantage ne serait que pure justice et relèverait du bon sens citoyen, car cette décision gouvernementale a créé une vraie paupérisation chez les retraités.

Au rayon des actions d’urgence à mener par notre gouvernance, n’oublions pas la nécessaire lutte contre l’augmentation des cotisations sociales, notamment la CSG ou la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA). Citons également parmi les priorités l’aménagement des espaces publics et privés pour les personnes en situation de handicap, mais aussi l’aide au développement des start-up liées à la Silver Économie, vecteurs de nouveaux produits et services pour le bien-être des retraités.

Et puisque l’on travaille plus longtemps qu’auparavant, les pouvoirs publics doivent enfin encourager et favoriser l’emploi des seniors à travers des mesures fortes et contraignantes pour les entreprises. Le transfert d’expérience, c’est une chance pour la France !

Les retraités ne sont ni des nantis, ni des vaches à lait et ils comptent bien sur le Président et sur son Gouvernement pour leur donner un peu d’air. Mon Guide Retraite vous informera des dispositifs qui seront pris tout au long de la nouvelle législature… car il est urgent d’agir !

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